The Farewell
Lulu Wang, USA, 2019o
Billi, jeune femme Sino-Américaine, est complètement bouleversée lorsqu'elle apprend que sa grand-mère qui vit en Chine est atteinte d'une maladie incurable. La famille décide de ne pas dire à la grand-mère qu'il ne lui reste plus que quelques jours à vivre. Afin d'expliquer de manière plausible la présence soudaine de tout le monde, un faux mariage est organisé. Billi, se sentant complètement perdue dans son pays natal, lutte pour ne pas avouer toute la vérité à sa grand-mère.
L'adieu, s'il est formaté pour les Oscars, surprend à plusieurs titres. D'abord en évitant de sombrer dans le lacrymal à outrance : le ton de la comédie donne plutôt lieu à des scènes, certes émouvantes, mais souvent traitées de façon cocasse. Et la mise en scène, assez audacieuse, procure de jolies surprises.
Renaud BaronianCette « comédie des erreurs » qui pourrait tourner au drame devient un film à suspense, belle façon de traiter du thème trop souvent convenu des relations intergénérationnelles !
Philippe NielLes éclairages du film sont doux, le jeu des acteurs n’est jamais appuyé, et les différentes scènes nous convainquent qu’au fond, Lulu Wang n’avait aucune autre intention que de mettre en scène, avec finesse, le quotidien de nos existences. Du beau travail.
André DuchesneLulu Wangs Film begeistert durch seine Lebendigkeit, durch die Genauigkeit und Zuneigung, mit der er die Figuren ansieht. In der Matriarchin Nai Nai porträtiert Wang liebevoll das alte China, ihre Gegenspielerin ist Enkelin Billi (gespielt von der Rapperin Awkwafina), die in New York aufwuchs und in China eine fremdgewordene Heimat wiedersieht. Ein toller Familienfilm: melancholisch, dabei wunderbar leicht und immer wieder komisch.
Martina KnobenDie Regisseurin Lulu Wang ist ausgebildete Pianistin, und tatsächlich könnte man bei ihr von einer feinen Musikalität reden. Von einem leis inszenierten Loblied auf den Familiensinn, der sich aus Liebe an der Wahrheit versündigt. Das ist klug und ein bisschen verrückt und kurzum: zum Gernhaben.
Christoph Schneider