Demolition
Jean-Marc Vallée, USA, 2016o
Davis Mitchell, un brillant investisseur, ressent une indifférence incompréhensible après le décès de sa femme dans un accident de voiture. Son comportement devient de plus en plus incohérent et il en vient à faire des confessions surprenantes dans une série de banales lettres de réclamation, qui finissent par attirer l'attention de l'employée du service clients, Karen Mareno. De cet échange va alors naître une relation improbable. Avec l'aide de Karen et de son fils, Davis va devoir démolir sa vie passée afin de mieux se reconstruire.
Parabole sur la vacuité de la course matérialiste au confort et à la performance, ce portrait déglingué fait mouche
Olivier PélissonCe qui aurait pu être un film dépressif, d’une tristesse abyssale, est ici un drame lumineux sur la sens de la vie. Jake Gyllenhaal y fait preuve d’un charisme hallucinant.
Jean-Rémi DucourtiouxUsing jumpcuts, flashbacks and lots of rapid sight gags – elegantly framed by regular cinematographer Yves Belanger – to keep a dynamic tone throughout these early sections, Vallée contrasts Davis’s off-kilter attitude and loopy hijinks with the hard realities he refuses to face, revealing a man who seems incapable of any sort of empathy.
Jordan MintzerNach dem plötzlichen Tod seiner Frau nimmt sich ein stiller Investmentbanker den Rat seines Schwiegervaters zu Herzen, zunächst alles auseinander zu nehmen, um danach neu starten zu können. In seiner sich steigernden Zerstörungswut schlägt er sein Hab und Gut in Trümmer und kehrt sein abgestumpftes Inneres gewaltsam nach außen, bis er in einer ähnlich unglücklichen Angestellten und deren pubertierendem Sohn Seelenverwandte findet. Die Tragikomödie überzeugt in einzelnen absurd-komischen Momenten, verpufft aber in ihrer Wirkung durch allzu viele Wiederholungen und überflüssige Häufungen.
N.N.Jean-Marc Vallées kreiert mit all seiner inszenatorischen Gabe einen faszinierenden Charakter, der obwohl Demolition es mit zwei schlecht ausgeführten Schlussszenen beinahe vermasselt, die beste Gyllenhaal-Darbietung seit Brokeback Mountain ist – eine fast herzlose Figur, der es gelingt, einen Weg in unsere Herzen zu finden.
Peter Debruge