The Father
Florian Zeller, France, GB, 2020o
Alors qu’il vieillit et devient de moins en moins autonome, un père refuse l’aide de sa fille. Voyant la situation se dégrader, il commence à douter de ses proches, de son propre esprit et même de ce qui est réel.
Anthony Hopkins als 80-jähriger Mann, der allmählich in die Demenz abgleitet, Olivia Colman (The Crown) als seine Tochter, die sich aufopferungsvoll um den Vater kümmert, eines Umzugs wegen aber vor einem Dilemma steht. Allein die Besetzung macht The Father schon zu einem Ereignis: grossartiges Schauspielkino voller Gefühlsnuancen, fesselnder Rhythmus- und Stimmungswechsel. Zum filmischen Ereignis aber wird dieses Kammerspiel durch die Konsequenz, mit der es die mentale Verunsicherung aus der Sicht des Protagonisten zeichnet. Heute und gestern, Einbildung und Wirklichkeit zerfliessen, selbst die Identität der Liebsten ist nicht mehr immer gewiss. Wie so oft bei grossem Kino sind diese Realitätssprünge ganz einfach, doch blitzgescheit gemacht. Ein Filmerlebnis, das lange nachklingt, fünffach oscarnominiert und zweifach prämiert.
Andreas FurlerAnthony Hopkins joue de sa propre vieillesse, de sa vulnérabilité, de sa fragilité, de ses questions face à la maladie de la mort. À ce jeu vrai, démasqué, sans art d’artifice, l’acteur octogénaire est bouleversant et magistral.
Nathalie ChiffletRefusant le naturalisme, Florian Zeller utilise les techniques du cinéma pour illustrer ce chaos mental et le faire ressentir au spectateur et envelopper son huis clos d’une angoisse presque polanskienne. Terrible et déchirant.
Christophe CaronAnthony Hopkins rencontre un de ses plus beaux rôles, et il justifie son Oscar par la sobriété de jeu, avec ses petites folies, et l’ambiguïté qu’il apporte au personnage. Florian Zeller lui destinait le rôle.
Jacky Bornet